Si vous vous souvenez mon article sur mon bilan matériel annuel, vous vous rappelez peut être que j’avais dit a l’époque que je ne me serai pas trop de mon flash cobra Yongnuo YN560 II.
Depuis dans mon article sur mon évolution photographique je vous avais précisé que je commençais a m’en servir de plus en plus.
A présent, je crois avoir enfin compris sont utilité et je m’en sert de mieux en mieux et régulièrement. Evidemment pas pour prendre des oiseaux ou des paysages, mais au boulot pour les enfants dans des condition de lumières difficiles, ça me rend des fiers services.
Avant, et surement influencé par les gens qui ne disent que du mal du petit flash intégré a l’appareil, je me contentais de shooter a grande ouverture et avec de haut ISO pour avoir une vitesse d’obturation satisfaisante. Seulement ce n’étais parfois pas suffisant, donc je me retrouvais avec des photos floues ou trop bruitées a mon gout. Quand les conditions étaient trop difficiles, j’actionnais le flash intégré avec un résultat parfois correct, souvent décevant, lumières pas homogène et yeux rouge qui gâchaient trop de beaux regards.
Je ne prenais pas le Yongnuo, car il m’était peu confortable et je pensais que dans le feu de l’action, le fait qu’il ne soit pas TTL (n’ajuste pas sa puissance automatiquement) risquait de me faire rater trop de photos.
Puis dernièrement, après la lecture d’un article de Marc Charbonnier a ce sujet, je me suis rendu compte qu’en fait je me faisait des idées, et qu’il n’était pas si complique de prendre en compte un flash cobra dans ses prises de vues.
Ma méthode de prise de vue au flash
Pour faire simple voila comment je procède et ce que j’ai changé dans mes habitudes :
Je commence d’abord par me mettre en mode manuel, règle une ouverture qui me convient en fonction de la scène, une vitesse minimale correspondant a l’action a photographier et des ISO haut mais qui ne génèrent pas de bruits sur mes photos (typiquement 800). L’appareil m’indique alors automatiquement le niveau d’exposition auquel je me situe sur la petite règle graduée sur l’écran de l’appareil. En général je suis logiquement sous exposé. Beaucoup ou un peu.
En fonction de ça je règle la puissance de mon flash (oriente a 45 degrés vers le plafond) et prend une ou deux photos de test. La grande nouveauté et bonne habitude que cette méthode m’incite a adopter, je regarde mes photos sur l’écran de l’appareil avec l’histogramme. Seul celui ci me permet de savoir si mes photos sont correctement exposées ou pas et ainsi me permet d’ajuster finement la puissance du flash.
Tant que les conditions de lumières ne changent pas, je ne touche a rien.
Pas compliqué au final et surtout le résultat est vraiment satisfaisant, fini les yeux rouge, les teint blafard, les arrières plan sombres et les avant plan surexposes, les ombres disgracieuses…
Voila quelques exemple de photos que j’ai prises dans ces conditions cette semaine. Pour une fois je n’ai absolument rien modifié en post production sur ces photos a part parfois un recadrage. L’exposition et le contraste notamment sont ceux d’origines délivrés par le boitier, avec un peu de traitement on aurai pu avoir un résultat encore meilleur, mais je ne voulais pas biaiser l’effet de ma méthode
(je précise que ces photos ne sont pas libre de droit, mais publiées sous copyright de l’association Negba, merci de ne pas les réutiliser) :
Et vous, allergiques au flash, satisfait du flash d’origine ou utilisateur d’un cobra ?
Vous auriez des suggestion pour améliorer ma méthode ?
La règle strobist :
– Utiliser le flash de 400 à 800iso
– 1/60 tu auras ton arrière plan comme tu le vois ou quasiment
– Si tu veux un arrière plan sombre tu augmentes la vitesse vers 1/125e ou +
– Si tu veux un arrière plan plus présent tu diminue en dessous de 1/60. C’est d’ailleurs de cette manière que sont faites les photos en boîte de la nuit 😉 => Flash TTL avec synchro sur le deuxième rideau et de 1/10 s à 1s de temps de pause.
Bouncer le flash sur la carte intégrée est une très bonne idée et donne à 90% de bons résultats
merci kikislater pour ces remarques.
les photos présentées ici ont été prise au 1/50s ce qui corrobore le fait qu’au dessus de 1/60 l’arrière plan est bien présent.
par contre j’arrive pas bien a comprendre l’intérêt de la carte intégrée pour l’instant ni sa bonne utilisation. ça évite une propagation de la lumière vers l’arrière / le haut et donc accentue l’effet du flash ?
Ary, si tu parles de la petite carte que l’on peut sortir de la tête du flash, c’est un diffuseur. C’est une plaque qui a des petites sphères en creux, et donc qui diffuse un peu plus la lumière dans toutes les directions.
non thomas, je parlais pas de cette plaque, mais de la petite carte blanche qui reste perpendiculaire au flash.
Ah ok, je vois. Et bien kikislater t’a répondu ^^
ça la diffuse surtout vers ton sujet.
Essaye avec un sujet qui a des lunettes (autoportrait ?! 😉 ) et tu verras la dif
Justement, cette petite carte, vous savez comment on fait pour la sortir ?
Faut juste la tirer, mais parfois elle est un peu coince sur le mien et peu de place pour la saisir…
Bienvenue par ici en tout cas !
Merci, mais je n’y suis toujours pas. J’ai moi ça ressemble à ça (voir photo) et j’ai peur de tout bousiller en tirant dessus. Je tire sur la languette en plastique (notée 1) ou la carte blanche (2, mais que je suis totalement incapable d’attraper)?
Quand tu attrapes la 1, la 2 doit venir
Pas mieux. Faut des petits doigts agiles mais puissants…
Merci, ça marche ! Je viens d’essayer avec une clé, ça passe sans soucis.
Encore merci du coup de main.
Avec plaisir, c’est cool que ca marche !
Pas allergique au flash, mais un peu réticent, tant que je n’aurai pas investi dans un flash cobra et pris le temps d’apprendre à le maîtriser… Le flash intégré me dépanne dans certaines situations, mais ce n’est pas la panacée, donc j’évite au maximum…
Tu peux également bouncer ton flash intégré avec une carte de visite. C’est très commun !
Sauf que j’ai pas de cartes de visites :p. Il me faudrait un diffuseur de poche…
Ca marche aussi avec les cartes de vusites des autres… mais faut se faire des amis 😉
Oui mais j’ai pas d’amis non plus… #larmichette #jemappelleRémi #foreveralone
du coup j’imagine qu’il faut compenser en augmentant sa puissance, non ?
Je comprend tout a fait, encore que sur le 600d (et j’imagine aussi sur le 1100d) le flash n’est pas si degueux je trouve…
mouais, pas non plus la panacée. Enfin au moins, on peut régler la puissance du flash, un peu. Ça aide à diminuer sa dureté.
Le flash intégré quand on a pas de cobra TTL permet de tester la synchro premier et second rideau…
En revanche pas possible de faire du HSS avec !
Le flash manuel permet notamment de connaître les techniques évoquées plus haut et maitriser sa lumière pour avoir un effet doux et flatteur contrairement aux flashs de compact. D’ailleurs quand on met un flash TTL sur du canon, il se met directement a 400iso.
Cette technique du flash au plafond marche bien quand le plafond est blanc et uniforme. En effet, sur un plafond rouge par exemple , la lumière réfléchie va vite prendre une teinte rouge ! (une astuce, mais vraiment pas la meilleur dans ce cas, est de travailler en raw pour pouvoir sauver la balance des blanc par la suite).
Ou alors il existe plein de petits accessoires à mettre sur les flashs cobra. Comme des petites boites à lumières pliables… Oui ça prend de la place , mais bon, il faut ce qu’il faut ! 😀
merci pour cette precision a laquelle je n’avais pas pense lors de la redaction de cet article.
Bienvenu par ici !